Alexandre Lansmans
Cet article adopte un point de vue sémio-rhétorique et développe le concept d’« inscription vitalitaire » défini comme un acte graphique sémiotisé par un piéton-interprète comme une protestation de vitalité d’un énonciateur-scripteur. Béatrice Fraenkel a montré que les autels spontanés de septembre 2001 « attestent bien de la vitalité des sujets ». À travers des exemples de graffitis relevés à Liège et à Paris, nous montrons que cette sémiotisation existe également en dehors de tout « évènement d’écriture », dans la temporalité ordinaire de la ville quotidienne.
Mots-clés : inscriptions urbaines, street art, sémio-rhétorique, revitalisation urbaine